Le creux de la crise de la construction semble derrière nous
Un coup de pouce nécessaire
"La confiance des entreprises s'améliore légèrement, mais nous sommes encore loin de la barre saine des 100 points. De plus, il y a longtemps que le Baromètre n'a pas terminé dans le rouge, depuis le troisième trimestre 2021", a déclaré M. Waeytens. Le faible volume de travail et la rentabilité incertaine dus au ralentissement de la construction de logements continuent d'inquiéter les PME flamandes du secteur de la construction. Ainsi, à peine une entreprise de construction sur cinq a plus de travail et seulement la moitié d'entre elles peuvent dégager des bénéfices. "C'est aux prochains gouvernements qu'il incombe de donner au secteur de la construction le coup de pouce dont il a tant besoin. Et pour être clair, ce n'est pas en jouant, par exemple, sur le taux de TVA pour les projets de rénovation qu'on y parviendra, s'il n'y a pas de mesures compensatoires associées".
La Bouwunie fait référence à la proposition du gouvernement fédéral, qui a fait l'objet d'une fuite, d'augmenter le taux de TVA pour la rénovation de 6 à 9 %. Pour sortir la construction du marasme, l'organisation demande à nouveau une réduction du taux de TVA sur la démolition et la reconstruction, y compris pour la vente. En outre, l'organisation de la construction demande également l'application d'un taux de TVA réduit sur la construction neuve de maisons modestes.
Points positifs
Il y a tout de même une note positive au Baromètre : il y a du mieux au niveau des carnets de commande pour le deuxième trimestre consécutif. 29 % des entreprises ont leurs carnets de commandes remplis pour au moins 6 mois ou plus. À la fin de l'année dernière, ce chiffre n'était que de 15 %. Le nombre d'entreprises dont les carnets de commande sont remplis pour 3 à 6 mois a également augmenté, passant de 32 % à la fin de l'année dernière à 43 % au deuxième trimestre de cette année. La proportion d'entreprises n'ayant du travail que pour moins de trois mois chute de 43 % à 35 %. Cependant, seules 52 % des entreprises sont rentables et 4 % sont déficitaires.
Les causes de cette situation sont principalement la crise du logement due au taux de TVA excessif sur les nouvelles constructions, les prix élevés (bien que stabilisés) des matériaux et des taux d'intérêt hypothécaires, les coûts de main-d'œuvre qui continuent d'augmenter et le nombre croissant de mauvais payeurs. Autre lueur d'espoir au bout du tunnel : les PME flamandes de la construction indiquent qu'elles ne veulent plus licencier. Quelques entreprises de construction (13 %) envisagent même d'embaucher du personnel supplémentaire.